Trouver du travail en suisse.. Quelles difficultées vais-je rencontrer ?

Bonjour Ă  tous,

Je suis actuellement coiffeuse en France, dans le var. Je suis née en franche-comté, juste à côté de la Suisse.
Actuellement, mon projet premier est de me rapprocher donc de ma région natale (où il y a ma famille) et de trouver du travail en Suisse, dans le secteur Genève ou Lausanne.

Je me suis beaucoup renseigner sur les différentes démarches pour travailler en Suisse, mais dans mes recherches, je me suis aperçue qu’on reporte beaucoup une forte « discrimination » contre les frontaliers…
Cette discrimination pourrait-elle me porter préjudice pour ma recherche d’emploi ?
Comment optimiser au maximum cette recherche ?

  Merci d'avance !

Toutes les expériences sont différentes, tous les frontaliers n’ont fort heureusement pas ressenti cette discrimination, sur ce forum vous trouverez des exemples dans les 2 sens.

Bref, ce n’est pas ce qui doit vous bloquer dans vos démarches.

Pour la question de la recherche d’emploi, factuellement il n’y a pour l’instant pas de quotas de travailleurs français.
Une adresse dans la région (dans votre famille par exemple dans un premier temps) est un plus.

Je ne connais pas la demande dans le secteur mais je sais que de nombreux(ses) coiffeurs(ses) sont frontalières dans la région Genevoise.

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Bonjour CĂ©cile,

Une Comtoise, cela fait plaisir !

Alors là par contre, dans ces secteurs vous n’habiterez jamais en Franche-Comté…

Pas spécialement en fait. C’est bizarrement à Genève que le sentiment anti-frontaliers se fait le plus ressentir, et en même temps, le canton de Genève a été le canton le plus hostile quand il a fallu décider par votation de réduire le nombre d’étrangers, frontaliers y compris. Il y a donc à Genève une ambivalence qui n’existe quasiment nulle-part ailleurs en Suisse.

Pour faire simple, vous pouvez tomber sur quelqu’un de très con comme sur quelqu’un de super sympa. Dans les cantons germanophones tout est beaucoup plus mesuré. Ainsi les Bâlois n’observent absolument pas les mêmes relations avec le voisin français que les Genevois. C’est beaucoup plus serein côté Bâle.

Le canton de Genève est aussi le canton qui compte le plus grand nombre de frontaliers, c’est aussi un canton très enclavé, géographiquement plus proche de la France que du reste de la Suisse finalement, je pense que cela peut conduire à des ressentiments plus marqués.

Dans le même temps énormément de Suisses résident en France et l’intégration est plutôt réussie, bref vous avez raison de parler d’ambivalence, c’est sensible.

Pour aller plus loin dans le sujet un court article du temps sur la préférence cantonale ou plutôt comme dit maintenant : « priorité à l’embauche de résidents ».

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Attention ! Là il me faut t’apporter une précision, et pas des moindres ! Une précision de la plus haute importance.

Merci de reformuler ta phrase et de remplacer le mot “français” par “Alsacien” !! :blush:
Tout s’expliquera alors.

C’est juste. C’est pour cela que les Vaudois et les Valaisans disent souvent que Genève, c’est déjà la France.

Malgré cela, je pense que les origines latines des Genevois y sont pour quelque chose. On le voit bien quand il y a des votations, il y a toujours des différences très marquées entre cantons romands et cantons allemands.

Les Suisses allemands me semblent beaucoup plus pragmatiques. Et de ce fait, ils n’ont pas du tout géré l’afflux de frontaliers de la même façon. Les Genevois geulent, là où les Balois cherchent des solutions.